La réalité des centres de la petite enfance (CPE) frappe le Québec de plein fouet : des milliers d’éducatrices exaspérées de la non-reconnaissance dont elles sont victimes et des salaires déplorables qu’elles endurent depuis des années sortent de l’ombre pour dénoncer leurs conditions. Les menaces de grève commencent à être mises à exécution.
Malheureusement, le problème est beaucoup plus large et beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît. Les craintes commencent à être de plus en plus fortes quant au maintien de l’équilibre du réseau, il ne faut pas attendre qu’il s’écroule et qu’il soit trop tard pour agir.